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Somewhere warm (pv Hlin)

2 participants
Vardogar
ᚨ Ansuz ᚨ
Vardogar
   
Nature :
  • Immortel.le

Rôle : Vagabond, il mène une compagnie nommée les Pourvoyeurs, marchande avec la citadelle
Allégeance :
  • Neutre

Disponibilité RP :
  • Disponible

Tolérance RP :
  • Tout type de +18

TW abordés :
  • Alcool
  • Drogue
  • Gore
  • Grossièreté
  • Violences morales (psycho/discrimination/etc)
  • Violences physiques


Présence :
  • Actif

Points : 20
Messages : 22
Faceclaim : Jason Momoa
Crédits : Lux Aeterna
Somewhere warm
TW : ..., ..., ...

La traque, voilà une activité exaltante. Pister une proie et guetter le bon moment pour la saisir. Chez Vardogar, c'est mécanique. Instinctif. Prédateur solitaire qui observe et anticipe. Les humains ne sont pas si différents des animaux. Il les trouve même plus prévisibles. Personne ne s'est inquiété plus que cela de la disparition du baroudeur. La curiosité va plutôt au pourquoi il s'acharne autant pour retrouver la mortelle. Elle mourra bientôt, ils en ont d'autres et en ramassent encore plus chaque jour. Ce n'est pas une perte préjudiciable.

Vardogar ne chasse pas par nécessité, mais par plaisir. Il fallut quelques jours pour remonter la piste de la mortelle. Le jötunn ne lui est pas tombé dessus comme la foudre frappant le sol depuis le ciel. Il l'a observée. Errante et éreintée par cette épopée. Les humains sont d'une fragilité qui pourrait être touchante mais qui s'avère plus navrante qu'autre chose aux yeux de Vardogar. Néanmoins, il lui reconnaît une pugnacité qui révèle une irrépressible envie de vivre.

Au parcours des forêts et des clairières, ils en arrivent aux falaises, ciselées et pleines de dangers insoupçonnés. Même pour un jötunn aguerri. Le moment est venu d'arrêter de jouer avec la nourriture et de passer à l'action. Alors que l'humaine peinait de plus en plus à chaque pas, cherchant une cavité où s'abriter, Vardogar surgit dans son dos. Sa main recouvrit sa bouche, ses bras l'entouraient comme des chaînes inviolables.

« Dors », prononça le jötunn à la bondi.

Ainsi envoûtée d'un mot, il sentit le corps de sa proie fondre dans son étreinte. Elle ne pesait presque rien. Vardogar se demande comment un corps si frêle avait pu tenir autant de temps dans cette cavale. Il la porta jusqu'à une de ces petites grottes qui jonchent les falaises. Une galerie qui s'enfonce dans les entrailles de la montagne jusqu'à déboucher sur un coin semblant sortir de l'imaginaire d'un scalde éméché. Des cercles de pierre retiennent des nappes d'eau dont la surface expire des volutes de vapeur. Sur un terrain plat, le vagabond déposa le corps endormi de l'humaine.

À l'aide d'un cordage qu'il tenait à sa ceinture - entre autres ressources - Vardogar lia les mains de sa captive. Il attacha fermement ce lien à un rocher pour que la fuite de la fugitive ne puisse excéder les trois mètres de mou qu'il lui accorde. Il s'assit en face d'elle et leva son envoûtement.

« Réveille-toi. » Une voix terne et rauque résonne en son for intérieur.

Il pourrait la maintenir sous des envoûtements jusqu'à leur arrivée au camp, mais là n'était pas son intention première. Vardogar n'hésiterait pas à y recourir pour assurer qu'elle se plie à sa volonté. Ce n'est pas pour rien qu'il trafique ces mortels. Tout est si simple avec eux... Il attend patiemment que la jeune femme émerge. Dans sa main, il tient une outre d'eau claire.

@Hlin & @Vardogar
Hlin
ᚢ Uruz ᚢ
Hlin
   
Âge : 33ans
Nature :
  • Mortel.le

Rôle : Vagabonde, Captive des pourvoyeur
Allégeance :
  • Neutre

Disponibilité RP :
  • Disponible

Tolérance RP :
  • Tout type de +18

TW abordés :
  • Alcool
  • Drogue
  • Gore
  • Grossièreté
  • Troubles psychologiques
  • Violences morales (psycho/discrimination/etc)
  • Violences physiques


Présence :
  • Actif

Points : 11
Messages : 7
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : Somnia_Skeyde
Multicomptes : Aucun
Somewhere warm
Avant même de croire que mon destin prendrait un tout autre tournant, il était hors de question que je reste là à ne rien faire. Dans un groupe qui prenait les humains pour des esclaves et qui les revendaient sans gêne. Dans quel merdier m’étais-je retrouvé?

Il était hors de question que je me fasse vendre au plus offrant pour leurs simples plaisirs!  Je n’allais certes pas me plier à ce genre de pratique aussi facilement, je n’avais pas la vie la plus palpitante mais être ici ne serais pas des plus gratifiants pour mon estime personnelle non plus et ce n’était pas une destinée que je souhaitais pour moi-même. Tant pis pour les blessures qui s’ensuivraient si je décidais de fuir car je ne savais pas du tout comment j’allais me sortir de ce guêpier. Je restais à l’affût de la moindre issu, de la moindre erreur de leurs parts qui me permettrait de foutre le camp.

La chance sans doute tourna en ma faveur ou une inattention de leurs parts je ne sais pas, je ne me posai pas la question. Car cela m’avait permis de me sauver à la hâte, de courir à toutes jambes sans m’arrêter malgré leurs surprises. Je n’avais pas attendu de voir s’il me suivrait, je n’avais pas attendu d’être de nouveau à leur merci.

Courant à m’en rompre le souffle, je sentais mes jambes trembler sous les efforts incessants que je tentais de maintenir pour garder une distance respectable loin d’eux. Plusieurs jours passèrent alors que je continuais de me dissimuler, masquant mon odeur sous d’épaisses couches de boue ou montant à la cime des arbres pour pouvoir me reposer un tant soit peu en m’y attachant avec ce qui m’avait servi de lien auparavant. Je ne restais pas au même endroit trop longtemps, je sentais qu’on continuait de me poursuivre. J’ignorais par combien d’hommes mais je ne m’arrêtai pas pour les compter ou en savoir davantage.

J’avais traversé d’épaisses forêts, trébuchant sur des souches, m’égratignant le visage sous des branches sèches qui me fouettais le visage à mon passage.  J’avais poursuivi ma course me retrouvant dans une grande et vaste clairière, sans un regard en arrière. Poursuivant ma course effrénée à travers les paysages environnants en espérant prendre de plus en plus d’avance. Finalement je me retrouvais aux falaises, sans issu pour me sauver cette fois, cherchant un endroit pour me cacher, en vain. Comme un lapin dans le fond d’une trappe, mon regard se portant finalement par-dessus la falaise, cherchant à savoir si sauter en bas me donnerait une chance de survivre.

Celui qui avait gardé son dévolue sur moi, le grand et costaud chef sans doute m’avait rattrapé. J’étais à bout de souffle, lorsqu’il se rapprochai de moi sans que je m’en rendre vraiment compte alors que je continuais d’analyser si sauter serait une option envisageable. Je tremblais de tout mon être, non pas par crainte, mais par tous les efforts que j’avais tenté de maintenir pour rester le plus loin possible de lui et de son clan. Je sentis sa main sur ma bouche et d’énorme bras m’entourer, empêchant un crie de sortir de ma bouche. Je n’eût même pas la chance de me débattre, un simple mot susurré à mon oreille pour me faire flancher et perdre tout espoir de liberté. Mes yeux se fermèrent et je perdis toute notion du temps et de réalité.

C’est la voix rauque du gaillard qui me sortis de mes songes, je clignai un moment des yeux avant de me rendre compte que nous avions changé de paysage. Sa voix résonnant encore dans ma tête en écho. J’observai un moment l’endroit d’un œil curieux, perdu et ne comprenant pas trop ce qui venait de se passer. J’observais les liens qui avait été nouvellement noué à mes poignets et sur les rocher à proximité. D’un regard plus analytique, je n’eus pas besoin de trop observer pour comprendre que fuir ne servirait plus à rien dorénavant. Je posai finalement le regard sur l’inconnu, fronçant les sourcils à la vue de l’outre d’eau dans ses mains. Je me figeai passant mon regard de ses pupilles sombres à la gourde avec une envie irrépressible de m’abreuver. Je me léchai les lèvres asséchées par le manque d’hydratation flagrant qui me tenaillait depuis plusieurs jours et tendis les mains vers le récipient.

Soif… Réussissais-je à peine à dire, d’une voix étouffée par le manque d’énergie et la sècheresse de mes cordes vocales. Je toussotai par l’effort, l’implorant de mon regard, qu’il m’offre à boire sans trop de difficulté. Mes mains dirigés vers la gourde, retenu par le lien de cordes qui les entouraient je le fixait avec envie.
Codage par Libella sur Graphiorum

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